Eh bah, quel mois de decembre.
Il
y a eu le passage tant redouté de mon anniversaire. Mais étant donné que je ne
peux jouir de mes droits d’adultes que sur certains plans – financier
notamment, pour ce qui est des droits politiques, de l’alcool, du tabac et
compagnie, c’est niette. Du coup les 18 ans je les percute pas encore vraiment.
Et ça j’ai toujours du mal à l’accepter, d’autant plus que je suis entourée de
gamins toute la journée au lycée.
En
parlant de ça, j’ai capté un truc. En en ayant discuté avec mon prof de
français, je suis vraiment avec des gens de 3e dans leur tête. Ok, au lycée on
peut dormir, c’est cool et tout, mais rien que l’uniforme : tout le monde
habillé pareil, rangé pareil, avec des numéros comme des matricules. On ne
demande jamais l’avis des élèves, on ne les interroge jamais à l’oral, on les
laisse dormir parfois, on les laisse quitter la classe pour aller aux toilettes
en plein milieu du cours. Le prof arrive, fais son cours, la cloche sonne et il
repart aussi vite qu’il est arrivé.
En français on a regardé le film “Entre Les Murs” (que je conseille vivement), pour montrer ce que c’est que l’école en France en gros. Déjà, ils étaient plutôt étonné de voir les élèves sans classe qui leur est propre, mais c’est rien à côté des scènes où ils reconstituent en gros un cours. Les voir voir des élèves s’exprimer, contester les paroles du prof, faire du bruit, répondre … c’est le grand fossé qui sépare l’école française de l’école taiwannaise.
En français on a regardé le film “Entre Les Murs” (que je conseille vivement), pour montrer ce que c’est que l’école en France en gros. Déjà, ils étaient plutôt étonné de voir les élèves sans classe qui leur est propre, mais c’est rien à côté des scènes où ils reconstituent en gros un cours. Les voir voir des élèves s’exprimer, contester les paroles du prof, faire du bruit, répondre … c’est le grand fossé qui sépare l’école française de l’école taiwannaise.
Mais
faut pas se berner. Ici, avec l’uniforme, ils sont “tous les mêmes”, je veux
dire, tous habillés pareil qu’on soit grand ou petit, gros ou maigre. Ici, on
ne leur demande jamais leur avis, on ne les interroge que par écrit quand ils
ont des interros. C’est un peu des moutons d’une certaine manière, mais on ne
leur donne pas l’occasion de s’exprimer non plus. De très, très rares fois, les
plus “turbulents” (quand ils ne dorment pas) vont au tableau, en maths ou en
français –d’ailleurs la classe de français est la seule où il y a un dialogue
digne de ce nom entre le prof et les élèves à chaque classe-. Tandis qu’en
France c’est contestation, avis sur avis, ok parfois c’est ultra lourd –pour
l’avoir vécu hein !- mais il y a un dialogue.
Pour résumer, je trouve qu’en fin de compte en France les élèves ouvrent trop
leur bouche et ici pas assez. Mais bon, c’est mon ressenti, peut-être que vous
le percevriez différamment.
Mais
c’est pas pour autant que je leur parle pas, oh non. Je sors déjà en ville avec
certaines camarades que je peux considérer comme “amies” déjà, et plus
particulièrement à une, peut être parce qu’elle parle couramment anglais. Mais
je remarque qu’au plus je bosse et pratique la langue chinoise, au plus ils
viennent me parler … ce qui me motive encore plus pour apprendre ! Si seulement
ca avait été pareil l’année dernière pour la SES …
Bien
sûr que j’ai pleuré, si c’est ce que vous voulez savoir sans le demander dans
vos mails et cartes. Et encore plus de fois j’ai retenu mes larmes. Ma famille
me manque terriblement en ces fêtes de fin d’année, c’est indéniable. J’espère
que le nouvel an chinois me permettra d’effacer tout ça. Enfin je veux dire,
ici à Taiwan, Noël ne se fête pas et seul mon lycée a eu un jour férié le 25
parce qu’ils sont cathos (oui, j’ai eu “cours” le 24 ! mais ca c’est une autre
histoire). Du coup, niveau climat et absence de décorations ou autres qui
rendent l’arrivée de Noel imminente (déco des magasins, des maisons, jouets
partout partout, rush des adultes pour acheter les cadeaux, etc.) bah j’ai pas
vraiment senti que c’était Noel. Et j’ai cours le 31 décembre également, seul
le 1e est férié ! Mais bon j’ai de la chance, le 2 et le 3 y’a des examens du
coup j’ai cours que Lundi 30 et Mardi 31. Je plains par contre mes pauvres
camarades de classe …
Mais
le nouvel an chinois est une autre pair de manches. Ma famille m’en parle déjà;
c’est THE évènement. Déjà on a genre un mois de vacances, et en plus on
retourne dans nos premières familles d’acceuil une dizaine de jours. Il y a la
blinde de festivités et tout et tout. Alors j’espère que ce nouvel an chinois
me permettra d’oublier un peu le monde et les fêtes occidentales pour encore
mieux me plonger dans la culture asiatique, et peut-être même “couper le
cordon” histoire d’oublier cette fin de mois douloureuse. Et de, par ces deux
nouvels ans, repartir sur des méga bonnes bases, ancrée du mieux que je le peux
dans cette culture, parce que oui, mine de rien, fin janvier c’est aussi la
“frontière”, le milieu de mon échange, le grand tournant, et mes choix auront
de sacrés impacts sur l’avenir de mon échange et encore plus sur les souvenir
que je vais en avoir.
Niveau
pratique de la langue, j’ai franchi les 350 caractères que je peux écrire, reconnaître
dans la rue, mais pas toujours écrire de mon propre chef. Beaucoup de sonorités
sont identiques et les caractères ne représentent pas ce qu’on entend mais ce
qu’on voit. Du coup pour un son comme
“shi” on peut avoir jusque 50 caractères différents, représentant des verbes,
noms, adjectifs et tout le barnum. Sans parler de la grammaire qui est
carrément différente. Mais c’est pas impossible de tout apprendre, tout
pratiquer et tout perfectionner, oh non.
Le
21, j’ai dit adieu à un ami brésilien, qui lui est arrivé à Taiwan en janvier
2013 –échange d’été donc, comme c’est le cas en Australie où tout est inversé.
Ce gars a été mon grand frère pendant 4 mois. C’est lui qui nous a tout montré
à Hualien, qui nous a donné tout plein de conseils, qui nous a guidés quand on
étaient paumés d’une manière ou d’une autre. Mais il a été bien plus que ça; il
m’a aussi donné un apperçu de ce que je pouvais être en fin de séjour, du
niveau que je pouvais avoir en chinois, des choses que je pouvais encore
découvrir sur le monde ou sur moi-même … bref, ça m’a donné un apperçu de ce
que je pouvais apprendre et accomplir et plus d’une fois cet apperçu m’a
découragé de baisser les bras. Bon j’ai pas pleuré pour son départ j’ai attendu
de rentrer à la maison et de m’enfermer dans ma chambre pour le faire, car
avoir un grand frère et le quitter en cette période critique des fêtes de fin
d’année c’est genre pas mais pas du tout top pour le moral. Mais bon. Je n’ai
que des souvenirs heureux et ce pote brésilien, ce Big Brother Bear comme je l’appelais (référence au film Frère des
Ours, parce qu’il m’appelais Rebelle et il fallait que je lui trouve un surnom
Disney qui lui correspondait), fait partie intégrante de mon voyage et chaque
fois que je penserais au début de cette aventure je penserais à lui. Et puis,
c’est marrant dans le fond de se dire qu’on a eu un grand frère brésilien à
Taiwan – ca fait genre société cosmopolite et tout. Mais au final c’est bien au
delà de ça.
Sinon
sinon, le 31 a été ni plus ni moins pourri. En gros on a eu un meeting avec mon
club qui s’est fini à 21h. Moi et le brésilien ayons pu rejoindre d’autres amis
inbounds, sauf que comme ma mère est la secrétaire du club, elle était “très
très fatiguée et occupée par son travail”, comme d’habitude à chaque fois que
je sors. Alors que TOUS les autres inbounds avaient la permission de minuit et
demi, bah y’a Soizic qui est rentrée chez elle à 10h. Ouais, 10h. Mon père
d’acceuil et mon frère, j’avais aucune idée d’où ils sont allés pour fêter la nouvelle
année, mais ils étaient en dehors de la maison c’est sûr. Du coup je suis
rentrée avec les nerfs à fleur de peau, sachant qu’à chaque fois ma mère
d’acceuil me sert toujours les mêmes excuses –du moins c’est comme ça que je le
ressent. Je sais pas ce qu’elle a fait après et je m’en moque, j’ai foncé dans
ma chambre et ai répondu aux mails que certains d’entre vous m’ont envoyé. Puis
je me suis mis Kill Bill et Django Unchained sur mon ordi, avec mes écouteurs.
J’ai percuté que la nouvelle année était arrivée à la fin de Django, soit à peu
près à une heure du matin. Bien qu’à Taiwan ils aient le nouvel an chinois, il
y avait des feux d’artifice et plein de monde dans le centre de la ville. Et
rester comme ça, chez moi, alors que tous les autres étaient ensemble pour
marquer l’évènement, parce que ma mère d’acceuil est “trop fatiguée” (même
excuse depuis quatre mois), ouais comprenez que je l’avais un peu mal. Mais
bon, le lendemain matin, à 9h pétantes, je descendais avec ma valise et toute
mes affaires, parce que …
CHANGEMENT
DE FAMILLE !!!
C’est à 10h que je suis arrivée dans ma nouvelle famille, qui elle vit au sud de Hualien par rapport au centre ville. Déjà, ma nouvelle maman travaille pas, ce qui me laisse pleiiiiiiiiin de possibilités : plus obligée de faire la cuisine, de plier TOUTES les fringues de la famille, de faire TOUTE la vaisselle, de pas faire de bruit parce que à 6h mon ancienne mère d’acceuil dormait ou prenait un temps calme. Mais rassurez vous, je sais que je suis pas à l’hôtel hein. J’aide aussi, je fais la vaisselle, et tous des trucs du genre, mais c’est différent. Ma nouvelle mère d’acceuil m’a absolument rien demandé. Contrairement à la première, elle ne prend pas cet air archi exténué pour me faire bien sentir coupable si je l’aide pas. Elle a carrément été surprise de me voir mettre la table – en lui demandant poliment si je pouvais bien sûr, oubliez pas que c’était le premier jour hein.
C’est à 10h que je suis arrivée dans ma nouvelle famille, qui elle vit au sud de Hualien par rapport au centre ville. Déjà, ma nouvelle maman travaille pas, ce qui me laisse pleiiiiiiiiin de possibilités : plus obligée de faire la cuisine, de plier TOUTES les fringues de la famille, de faire TOUTE la vaisselle, de pas faire de bruit parce que à 6h mon ancienne mère d’acceuil dormait ou prenait un temps calme. Mais rassurez vous, je sais que je suis pas à l’hôtel hein. J’aide aussi, je fais la vaisselle, et tous des trucs du genre, mais c’est différent. Ma nouvelle mère d’acceuil m’a absolument rien demandé. Contrairement à la première, elle ne prend pas cet air archi exténué pour me faire bien sentir coupable si je l’aide pas. Elle a carrément été surprise de me voir mettre la table – en lui demandant poliment si je pouvais bien sûr, oubliez pas que c’était le premier jour hein.
Sinon,
après avoir réinstallé mes affaires dans ma nouvelle chambre, on est allés
manger un hot pot – en gros c’est un plat de bouillon non gras constamment
chauffé, et on y cuit sois-même ce que l’on veut, viande, légumes, tofu, etc …
Il y en a plein à Hualien, et j’avais jamais testé avant. Dans tout Taiwan
c’est ultra connu, et en quatre mois passés dans ma première famille, il a
fallu que je change pour y mettre les pieds la première fois, au bout de quatre
mois. Sans commentaires. J’ai aussi rencontré Amanda, une américaine qui il y a
sept ans était venu dans ma nouvelle famille –alors que leur fille était en
échange au Danemark. Elle a fini l’université et est revenue à Taiwan enseigner
l’anglais. Elle est super cool, bien qu’un peu spéciale parfois, mais super
cool avant tout.
Ensuite,
on est allés au supermarché avec Amanda pour acheter des fruits. Mes nouveaux
parents d’acceuil parlent beaucoup moins anglais que Maggie, ce qui me laisse
carrément plus pratiquer le chinois – avant il fallait que je demande à Maggie
de parler chinois et non anglais par moments … et mon père d’acceuil est présent,
bien qu’il travaille du lundi au vendredi – avant je le voyait qu’une vingtaine
de minutes sur tout le weekend et il ne me parlait pratiquement jamais. En
suite, on est rentrés à la maison, et on a parlé de tout ce qui est règles,
emploi du temps, bus –ouais maintenant je prend le bus une demie heure pour
aller au lycée !- et tout un tas d’autres trucs. Le jeudi (02/01) et le
vendredi je suis allée en cours, normal quoi. Et le vendredi soir on est allés
dans le centre ville prendre un café et une part de gâteau – sauf moi, pas de
café sinon je dors pas et pas de gâteau car la nourriture taiwannaise a assez
fait de dégâts comme ça sur mon Monsieur GrasDuBide- le tout en parlant, en
rigolant.
Hier
–samedi donc, lever à 6h30 et départ à 7h20 pour un truc que j’ai pas fait
depuis mi-octobre au moins : VOYAGER ! On a prit la voiture et Amanda au
passage, direction le sud et Taidong. La route était longue mais cool parce
qu’on discutaient tous ensemble la plupart du temps. On est passés par le
Tropic du Cancer (oui, si si, la ligne au nord de l’équateur sur toutes les
cartes du monde là. D’ailleurs ca fait bizarre, il y avait une sorte de gros
marqueur en monument pour bien placer l’endroit, et se dire qu’on est enfin sur
une ligne qu’on étudie depuis la primaire, ca fait bizarre. Je me souviens
m’être imaginée sur la carte du monde, avec un A comme sur google maps pointé
sur le croisement entre Taiwan East Side et la ligne imaginaire, ca fait tout
drôle). Puis, on est allés vers Taidong après s’être arrêtés à plusieurs
endroits superbes et on est allés dans un resto super connu, un autre Hot Pot
avec un méga buffet de viande et d’innombrables légumes, tout bio et tous de la
campagne juste à côté. Il y avait la campagne qui s’étendait à perte de vue (le
resto est en hauteur sur les mini montagnes), et bien que le temps fut nuageux
tendance mini brouillard à l’horizon, c’est tout de même magnifique. Par la
suite, après plusieurs arrêts – dont un sur un terrain qui sert de départ de
parapente et mongolfières en été, d’où l’on peut voire touuuuute la plaine et
ses cultures – on est allés dans un village aborigène se balader et voire un
spectacle de danses. J’aime beaucoup cette facette de la culture Taiwanaise,
qui est ultra locale. Persécutés par les Japonais, les aborigènes se sont tous
beaucoup déplacés dans les villes pour travailler, et se sont divisés et
certains n’ont pas transmis les chants et les danses et toutes les autres
facettes de leur culture à leurs enfants. Ils se sont regroupés de plus en plus
depuis les années 60-70 et depuis s’efforcent de partager et transmettre leur
culture à leurs enfants et aussi à qui veut bien découvrir ce qu’ils sont – et
croyez moi y’a du monde. Après une pause café, on a reprit la voiture direction
une autre ville, où mon père d’acceuil – qui vient de la campagne- s’arrête
chaque fois qu’il y passe depuis trente ans pour manger un bol des nouilles les
plus connues de la ville parce que quand il était petit c’était son rêve d’en
manger le plus possible tellement il adore, m’a-t’il dit. Comme quoi. Mais bon
comme il était 4h de l’aprèm et que l’orgie de légumes que je me suis prise au
déjeuner m’a plus que calée, moi comme ma mère d’acceuil et Amanda n’y avont
prit qu’une cuillère – et punaise ouais elles sont bonnes ces nouilles, bien
que super grasses. Et après, on a repris la voiture, direction … les Hot
Springs – ou thermes, si vous préférez. On est allés dans un établissement
thermal qui a plus de cent ans dans les montagnes pour prendre un bain dans de
l’eau à 37 degrés ! L’hiver ici est particulièrement cruel, parce que
humidité+vent froid des montagnes et de la mer = le nord pas de calais n’est
plus si loin que ça. Alors des bains d’eau chaude d’extérieur comme ça, avec la
fumée du contact entre l’eau chaude et l’air froid, c’est parfait ! Je suis
restée dix minutes dans le bain à 42 degrés mais suis sortie un peu trop vite
parce que ma tête tournait, et passer du chaud au froid en sortant du bain qui
plus est rapidement m’a mise un peu dans les vappes, j’avais les oreilles qui
bourdonnaient et les muscles tous engourdis sans parler de la tête qui tourne
pendant un bon quart d’heure, mais après avoir respiré et m’être assise un bon
coup ça allait mieux. On est enfin repartis pour Hualien, on a déposé Amanda
chez elle et on est rentrés vers 8h. J’étais complètement claquée du coup à
8h30 je dormais, mais j’ai bien passé cinq minutes pleine de gratitude à
remercier et remercier encore ma famille, d’une sincérité pure et profonde.
Pourquoi ? Parce que pendant qu’on roulaient pour rentrer à Hualien, j’ai capté
que en quatre jours que j’ai passés dans ma nouvelle famille, j’ai fait autant
de choses et vu autant d’endroits que pendant les deux-trois derniers mois dans
ma première famille.
Ca a l’air tout con, mais c’est comme ça. Je les adore déjà, et le fait d’avoir refait ma valise – qui a doublé de volume et tout m’a refait vivre mon premier jour. J’ai pu percuter combien j’ai appris, combien j’ai découvert, et surtout combien il me reste à vivre ici. Et de ce point de vu j’ai intérêt à me grouiller !
Ca a l’air tout con, mais c’est comme ça. Je les adore déjà, et le fait d’avoir refait ma valise – qui a doublé de volume et tout m’a refait vivre mon premier jour. J’ai pu percuter combien j’ai appris, combien j’ai découvert, et surtout combien il me reste à vivre ici. Et de ce point de vu j’ai intérêt à me grouiller !
Ca
fait maintenant un peu plus de quatre mois – presque quatre mois et demi que je
vis ici. Ou d’une autre manière, il me reste 6 mois et 9 jours à l’heure où je
vous écrit pour découvrir, découvrir, voir, voir, apprendre, apprendre, me
gaver intellectuellement de tout ce que je peux engloutir.
Maintenant que j’ai 18 ans, je peux aussi le dire : le temps passe vite …
Maintenant que j’ai 18 ans, je peux aussi le dire : le temps passe vite …
Je
remercie infiniment tout le monde pour les mails, les messages, au cours de
cette période Noel-Nouvel An. Vous l’aurez compris, elle a pas été fantastique,
du fait de la lassitude de ma première famille, de l’éloignement et de la
différence culturelle. Mais bon, je m’accroche, et il faut bien des mauvais
moments de temps en temps pour rebondir encore plus haut, nan ?
S’il vous plait, ne m’en voulez pas si je répond en retard ou pas du tout. Mais au plus je répond, au plus je me place spirituellement dans le Nord, auprès de vous, et du fait, au plus je m’éloigne de Hualien et Taiwan, ce qui est pas vraiment le but premier de l’aventure. Et il faut bien que je vous réserve quelques surprises pour mon retour, nan ?
Allez, gros bisous à tous ceux qui ont le courage de lire ce carnet de voyage occasionnel. Loin des yeux, près du coeur.
Soizic